LE STUDIO

L’équipe

Amélie Bourgeois

L’odeur a toujours été un refuge pour moi. Enfant, je m’y baignais. Je laissais mon nez se perdre dans les champs de blé ou dans le pelage des chevaux que je montais. Rêveuse, je trouvais dans ce que je respirais la source de voyages intimes et formidables. Et c’est toujours le cas. J’inspire et je m’évade.

Le refuge s’est transformé en maison quand j’ai rencontré Monique Schlienger, parfumeur intrépride. A ses côtés et avec ma compère de toujours Anne-Sophie Behaghel, j’ai appris l’essentiel.

Après dix ans d’expérience, je décide, grâce au soutien de Martine Denisot, de lancer mon propre studio de création, Flair. Bien entourée, un seul objectif se dessine : pouvoir créer sans limites.

Anne-Sophie Behaghel

J’ai grandi à Paris, ville de l’asphalte chaud et des métros bondés. Enfant collant son nez partout, j’ai su très tôt que je voulais être Nez. Après un parcours non sans embuches, Monique Schlienger, donne le change à ma pugnacité et me forme. Rapidement Amélie me rejoint dans mon apprentissage. Je trouve en elle la meilleure des complices. Amélie aime les compositions raffinées et sophistiquées, j’aime les odeurs insaisissables qui bousculent.

L’abstraction olfactive est primordiale pour moi. C’est elle qui guide mes formules. L’odeur autorise à ne pas tout comprendre. J’aime m’engouffrer dans ses sensations indicibles et les modeler, pour en faire surgir un jus duquel, je l’espère à chaque fois, on ne pourra détacher le nez.

Camille Chemardin

Très jeune, mon cœur balançait entre devenir parfumeur ou Indiana Jones en jupon. Les deux pouvaient se lier : ma passion de l’histoire et de l’aventure a vite trouvé son bonheur dans les flacons. Tout est allé très vite. Élève passionnée, j’entre à 20 ans en stage chez Flair et j’y reste. J’y étais tellement bien que j’allais parfois plus au studio qu’en cours.

Amélie et Anne-Sophie ont pérennisé notre collaboration en faisant valoir ma rigueur, ma précision et ma curiosité pour les parfums d’antan. Et c’est vrai que j’aime l’idée du parfum-secret qui a été nourrie depuis des siècles. La manipulation des jus a quelque chose de très mystérieux qui s’épanouit quelque part entre sorcellerie et science-
fiction.

Sandra Barré

Je suis venue à l’odeur par l’art, et particulièrement par l’expérience esthétique et artistique qu’il est possible d’éprouver en respirant. Respirer renvoie au corps, c’est lui qui sent, dans les deux sens du terme. Il inhale et exhale.

Écrire et théoriser l’histoire de l’art par l’odeur revient à créer d’autres codes et à bousculer les dogmes préétablis. Envisager l’odeur c’est interroger ce que l’œil voit, c’est prouver qu’il n’est pas le seul à détenir la connaissance et c’est remettre en cause tout notre système oculocentré où l’œil est roi.

« Je crois fortement qu’on est ni homme, ni femme, juste un corps vivant. » Paul B. Préciado.

Martine Denisot

Ma connivence avec les matières premières odorantes s’est manifestée très tôt, en « reniflant » le gant de chevreau ivoire d’une très jolie grand-mère. Inoubliable.

Des années après, j’ai le privilège de passer du temps dans le laboratoire d’un très grand parfumeur parisien. Je me saoule littéralement des plus belles matières premières. Je les flaire dans tous les sens, les décortique, les dévore, les entrecroise, les mixe et les imprime. Quand je rencontre Amélie Bourgeois, ma curiosité s’accorde à son expertise vive et fine de parfumeur. J’apporte à FLAIR mon imaginaire particulier.

Margaux Le Paih-Guérin

Margaux
Le Paih-Guérin

On pourrait presque dire que je suis née dans un flacon. Ma mère a tenu une parfumerie indépendante en Bretagne pendant plus de 10 ans. J’ai baigné dans les parfums, des classiques du 20e siècle jusqu’aux créations du début des années 2000. J’étais fascinée par ce défilé de personnes à la recherche de leur identité olfactive. Je rêvais, à mon tour, de créer ces jus magiques qui provoquaient tant d’émotions.

 

Être parfumeure était assez évident. Ce qui m’attire le plus, c’est la création libre, celle qui autorise à aller au-delà du sent-bon et qui se tourne plutôt vers des jus expérimentaux. C’est notamment pour cela que j’aime travailler avec les plasticiens et plasticiennes. Avec les marques, la dimension conceptuelle est différente. Elle s’exprime davantage dans la manière dont on va pouvoir se mettre dans la peau de la-dite marque. C’est un exercice d’adaptabilité que j’aime beaucoup aussi : me mettre dans la peau des clients pour créer leur parfum idéal, avec ce twist surprenant qui leur confèrera cet aura unique.

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