ART OLFACTIF
L’art de la collaboration
Le studio Flair marque son engagement envers l’art olfactif, en proposant un espace singulier aux artistes, aux galeries et aux musées. Pour les plasticien.ne.s ou les institutions qui souhaiteraient une odeur, un parfum, nous avons ouvert la branche Recherche, art et parfums. Cette branche offre un accompagnement particulier et soigné, au cas par cas, dans une étroite collaboration pour installer une réelle personnalisation de chaque projet dans un climat de confiance. L’équipe de Flair prend le temps de peaufiner les essais, de les enrichir, et ce jusqu’à ce que l’odeur convienne parfaitement.
Avec les parfumeures Amélie Bourgeois, Anne-Sophie Behaghel, Camille Chemardin et Margaux Le Paih-Guérin, c’est Sandra Barré, spécialiste de l’art olfactif en France, qui accompagne ces projets.
Art. Parfum.
Dans une démarche de valorisation du parfum comme un art, Flair décide de s’engager dans la recherche. « Il nous semble important de faire avancer les choses et de prendre part à ce développement. La qualification du parfum comme un art, au même titre que l’architecture, la musique, la bande dessinée ou encore la littérature n’est pas seulement la considération de notre travail créatif, mais surtout un moyen de sensibiliser à l’ampleur et à la potentielle éducation d’un sens majeur qui fait la richesse de nos vies quotidiennes. Et nous sommes ravies que Sandra nous accompagne dans cette démarche ».
Trait d’union.
Si l’art olfactif ne date pas d’hier, de plus en plus d’artistes se tournent vers l’expérience du nez, or celle-ci demande un savoir-faire particulier, celui d’une ou d’un parfumeur. Un constat : il n’existe pas de lieu clairement défini pour ces élaborations. Flair propose d’être ce trait d’union créatif.
Pourquoi Flair ?
«Outre leur savoir-faire et leur talent qui n’est plus à prouver, ce sont les qualités humaines d’écoue et de considération qui m’ont touchée chez Flair. J’ai eu vent de trop de collaborations qui ne prenaient pas le temps d’estimer les enjeux de la création artistique. L’odeur dans ce qu’on appelle « art olfactif » n’est pas accessoire. Elle fait partie de l’œuvre, au même titre que les formes ou les couleurs. Il faut la soigner. J’ai trouvé cette considération chez Flair. Et je pense que c’est lié à la liberté de création qui anume, à leur manière, chaque membre de l’équipe.»
Sandra Barré
Le parfum, un art ?
« La beauté est atteignable en parfumerie et révèle quelque chose qui permet à certaines respirations de toucher au sublime. »
Amélie
•
« Chaque parfum est l’interprétation singulière d’une compréhension du monde et se traduit par l’émotion. C’est l’une des définitions de l’art, non ? »
Camille
•
« Oui, le parfum est un art, au même titre que la musique, la peinture ou la sculpture. »
Anne-Sophie
•
« En plus d’être vecteur d’émotions, le parfum correspond à une certaine définition sociale de l’art. Il est une création humaine, témoin d’une époque, trace d’une société et reflet de ses contemporain.e.s. »
Margaux
•
« Dès qu’il y a création, il y a art. »
Sandra
Prix Flair pour l’art contemporain
Le prix Flair pour l’art olfactif est né de l’initiative du studio de création de parfums Flair et de son envie de soutenir l’épanouissement de l’art olfactif. Constatant le tournant sensoriel de notre époque et observant particulièrement l’émergence des productions et des recherches sur la présence des odeurs dans l’art depuis le début du XXe siècle, il a semblé tout naturel au studio Flair de participer au déploiement de ces pratiques liant l’art, les odeurs et le parfum.
Engagé auprès de tous et de toutes les artistes souhaitant approcher la dimension olfactive, le prix flair vise à promouvoir et à valoriser la richesse et la pluralité des expériences que permet le maniement des senteurs.
Podcast – Flair l’art
L’histoire de l’art s’est fondée sur une certaine hiérarchie des sens et a désigné l’oeil et l’oreille comme seules possibilités d’expérience artistique. Le podcast Flair l’art propose de quitter cet oeil-esprit pour tenter d’ouvrir les champs de réceptions et ramener un peu de corps, de vivants et d’organique dans ce qu’on appelle « œuvres ». Tout cela est possible grâce aux odeurs, en flairant l’art. Dans ces épisodes l’enjeu est de déchiffrer ce que les odeurs ont à nous dire, plastiquement, artistiquement.
Car les senteurs, sous les mains des artistes, parlent. Elles racontent leur provenance, leurs pouvoirs et surtout la charge mystique dont les êtres humains les ont emplies. Elles expliquent, au moment où l’histoire de l’art est bousculée par les questions transdisciplinaires que soulèvent notamment les études féministes, queer, post-colonialistes et écoréflexive, que le système de représentation classique n’est pas seul à pouvoir porter l’appellation « art ».